Voici une émission qui est passée sur ARTE sur les droits des animaux.
Pour certains, manger de la viande est un crime. Après le gavage, c’est l’abattoir. Jour après jour, les animaux aussi subissent la violence. Des humains prennent leur défense.
Albino est un rappeur de Kiel, dans le nord de l’Allemagne. Ses chansons sont des actes de résistance contre l’exploitation des animaux, contre les abattoirs industriels, contre les transports d’animaux subventionnés par l’Union Européenne et contre le rabaissement d’un être vivant au niveau d’un simple morceau de viande. Evidemment, Albino est végétarien.
Albino "Les animaux existent pour eux-mêmes. Ils n’existent pas pour le bien de l’homme. Ils ne vivent pas pour remplir une fonction. Ils ne vivent que pour eux et non pas pour nous."
Le groupe punk berlinois Stopcox n’a pas peur de hurler ce que personne n’a envie d’entendre. Quatre vegans, un végétarien, avec un goût commun pour le cuir synthétique. Avec le groupe « Room 101 », Stopcox vient de sortir l’album « Your fucking piece of shit ». Les bénéfices de ce disque servent à financer le procès d’un groupe d’activistes pro-animaux contre une société américaine qui gère le plus grand laboratoire pharmaceutique du monde où sont effectués des tests sur animaux. Scènes de la vie quotidienne dans une société où tout est soumis à la logique utilitariste. Tout, et surtout les êtres sans défense.
Stopcox "Quand on explique aux gens toutes les atrocités qui sont liées au commerce de la fourrure, c’est beaucoup plus facile à faire passer que d’expliquer qu’il ne faut pas manger de viande. La consommation de viande est très courante."
En 2005, l’Allemagne a englouti 57 millions de poulets, 48 millions de cochons, un million de moutons et 35, millions de bovins. Et personne ne se demande d’où provient toute cette viande. Même quelques affaires récentes de viande avariée n’ont pas freiné notre appétit pour la barbaque. « Notre pain quotidien », un film de Nikolas Geyrhalter est une immersion dans l’univers stérile de l’équarrissage automatisé. Une perversion industrialisée, dûment subventionnée et scrupuleusement respectueuse des normes de l’Union Européenne. Quand il est question de gros sous, la compassion n’a pas voix au chapitre.
Albino "Dès notre plus jeune âge, on est habitué à manger de la viande, à boire du lait et on accepte ça comme quelque chose de tout à fait évident. Un renoncement complet à l’exploitation de l’animal ne fonctionnerait pas dans un système capitaliste. Car la logique de l’utilitarisme, dont l’exploitation des animaux est l’une des manifestations, est bien trop ancrée en nous."
Ohne Rechte :
Liens
>> Le site officiel de Stopcox
>> Le site officiel d'Albino
Film
"Notre pain quotidien"
Documentaire, 92Min.
Autriche 2005
Réalisateur: Niklaus Geyrhalter
Ce samedi 22 mai 2010, dès 15h, LEST tiendra un stand d'information Place du 8 Septembre à Besançon.
Nous parlerons bien sûr du véganisme et de l'exploitation des animaux, néanmoins, les sujets les plus abordés seront : les cirques avec animaux et le commerce des animaux de compagnie.
A samedi !
Le samedi 24 avril 2010, nous avons relayé la Semaine Mondiale pour la libération des animaux de Laboratoire.
Avec le beau temps, le centre-ville était bondé de monde, nous avons ainsi pu distribuer de nombreux tracts de la journée et fait signer plusieurs pétitions contre l'expérimentation animale. Les gens étaient très intéressés, surtout en ce qui concerne la recherche sans recours à la vivisection et l'argumentation scientifique.
Nous avons rencontré plusieurs étrangers : un couple d'allemands végétariens et un espagnol lui aussi végétarien. Ce dernier nous a vivement encouragés et il était très enthousiaste de voir un groupe comme le nôtre en France.
Damien Saez a toujours dénoncé la société de consommation, la violence économique et publicitaire, la guerre etc...
Il vient de sortir un nouvel album fruit de 2 années de travail.
La pochette de son album : "J'accuse" vient d'être censuré par l’Autorité de Régularisation Professionnelle de la Publicité. Elle accuse la photographie trop « dégradante » pour l’image de la femme et que « la publicité ne peut réduire la personne humaine, et en particulier la femme, à une fonction d’objet ».
Voici la réponse de Damien Saez :
Lettre du 8 Mars
Ils sont forts quand-même ou quand le plaignant est jugé coupable.
Faîtes entrer l’accusé !
Avis du jour,
puisqu’il faut du surlignage à cette société :
OUI CETTE PHOTO EST UNE LUTTE CONTRE LA PROSTITUTION LÉGALISÉE DE L’ÊTRE HUMAIN DONT LES PUBLICITAIRES SONT LES MAQUEREAUX.
ALLO CERVEAU J’APPELLE NEURONES !!!!
Premièrement :
Je pense que seul un illettré ne comprendrait pas cette affiche et qu’elle n’est
que le miroir
de ce que les publicitaires et par extension les médias dans leur immense
majorité (puisqu’ils sont tous les salariés indirects des spots de pub passés sur
leurs supports) veulent faire de nous et de nos enfants et que, par conséquent,
cette affiche n’avait pour but que de réveiller quelques consciences et
quelques féminismes bien éteints de nos jours ;
je suis néanmoins heureux qu’elle suscite une telle réaction chez certaines
associations même si je trouve tellement triste qu’on ne les entende jamais
concernant les 99% des publicités qu’on inflige à leurs enfants.
Vous comprendrez également mon étonnement de savoir que certaines de
ces associations décident d’être du côté du macro plutôt que de celui de la
prostituée,
quel paradoxe d’être taxé de sexiste et de proxénète quand on dénonce la
prostitution même,
et bien plus que celle des corps de nos frères et de nos frangines,
celle de nos âmes et de nos cerveaux,
tout ceci est décidément un bien triste bilan de santé de notre société.
Bientôt ceux-là même que tu défends vont t’attaquer en justice, c’est pas
beau ça !
Oui bientôt la photo d’un oiseau dans le mazout sera interdite car elle
sera suspectée d’être propagande, non pas contre mais pour les sociétés
pétrolifères... tout ça me fait rire et c’est pas peu dire de nos jours.
Utiliser l’image de la femme à tort et à travers pour vendre tout ce qu’on
peut : des soutifs au fromage, des magazines pour illettrés ou du showtime à
la télé, non ça, ça n’est en rien dégradant,
mais la prendre en photo pour dénoncer cette société qui voudrait que
l’Homme ne soit rien de plus que de la viande dans un caddie, halte là !
Cachez ce sein que je ne saurais voir !
Deuxièmement :
Et si elle était habillée ?
Et si c’était un homme ?
Et si c’était une femme libre sur un parking, magnifique au soleil que j’avais prise
en photo et qui aurait accepté d’être l’icône photographique de mon album ?
Et si c’était ma soeur ?
Ou ma femme peut-être voulant elle aussi lutter à sa manière ?
Bien des questions qui ne mènent qu’à une seule réponse : liberté.
Le reste n’est que tartufferie et intégrisme économique.
À l’image de ce que cette société devient, un cul perdu entre des millions de
chaises, ces gens-là même qui ont détruit depuis des décennies l’image de la
femme donc celle de l’humain tout entier,
ces gens-là vont me donner la leçon au nom de l’Homme,
ah... si j’avais vendu des strings au lieu de critiquer Dieu consommation...
Moi,
j’ai depuis plus de dix ans combattu ma propre publicité, et je n’ai pas besoin
de censure comme publicité n’en déplaise à certains,
je ne suis jamais allé me vendre à la criée sur les canaux à merde qui vous
assiègent secondes aprés secondes sur tous les écrans,
et plus important je n’ai jamais mis une gamine de 14 ans pour vendre un
cornet d’glace,
à la vanille bien sûr....
Ne voyez pas dans cet écrit une justification à ma liberté qui n’en nécessite
aucune mais juste une dernière mise au point sur ce sujet,
le pouvoir n’est plus dans les mains du peuple il est dans les câbles et les
concubinages consanguins de tout ce joli monde qui fait la merde qu’on achète.
Aprés tout qu’importe, qu’elle soit interdite ne m’étonne pas tant que ça, ça
fait longtemps qu’ils ont gagné et qu’on leur a donné notre cul, à croire qu’on
aime tellement ça.
Quelle tristesse !
Définitivement, J’ACCUSE !
Je vous souhaite une bonne journée mesdames.
Damien Saez
Lettre du 5 Mars
Allo Paris bonjour tristesse.
Notre photo, une femme nue dans un caddie, utilisée comme visuel de notre album et comme
affiche de concert, a été interdite dans les couloirs des métros et sur les kiosques à journaux.
Dans une seconde étape, une autre affiche textuelle signifiant cette interdiction l’a été à son tour
par tous les réseaux publicitaires, méprisant ainsi et la liberté de l’art et la liberté d’expression.
Une femme nue dans un caddie,
outrage aux moeurs du commerce ? Remise en question du système ? Droit d’informer ?
Quel crime avons nous donc commis ? Cette interdiction aurait pour but, qu’ils disent, de protéger
l’image de la nature humaine, j’en doute. Mais protéger l’image du caddie ? Ca c’est certain. Les
publicistes portant le drapeau de la nature féminine... Faîtes moi rire... Une chose est sûre, les
caddies valent plus que les hommes dans nos pays.
Quand les bureaux du commerce prennent des allures d’entrée de boites de nuit,
quand la ségrégation outre raciale en devient culturelle, la honte grandit.
J’ai honte pour ces gens, honte pour mon pays, honte pour ce qu’il est devenu, honte pour cette
auto-censure que la société s’inflige à chaque fois qu’elle ouvre sa bouche. Et dire que nous
étions d’avant-garde un jour...
Alors que le vulgaire à outrance et les illégalités font rage sur chaque devanture et dans ces
mêmes couloirs de métro, alors que nous vendons nos chairs, à tort et à travers, pour n’importe
quel inutile qu’il faudra vendre aux enfants, alors que la femme n’a jamais été autant méprisée
dans sa qualité d’être humain autre que celle d’être une chatte béante dans laquelle on refourgue
tous les artifices du nouveau monde, voilà que les petits capos voient de l’outrage quand le
féminisme est à son expression la plus pure.
Mais quelle est cette douleur qui fait si mal dans les p’tits slips des p’tits capitalistes d’arrêt de bus ?
Les miroirs feraient-ils donc si peur à ceux qui n’aiment pas leur visage ?
D’abord une photo, puis des mots....
Dis quand viendra le temps où nous reverrons la liberté ailleurs que sur nos billets de banque ?
Cet album que nous sortons est l’oeuvre de deux ans de travail, d’écriture, de production, de
musique, de réflexion, d’argent et surtout de temps. Un art populaire mis à mal par les pilleurs
de tombeaux que sont tous les vendeurs de câbles en tous genres.
Je suis parti des majors company pour ne pas finir en abonnement téléphonique, en sonnerie de
portable vendue à des crétins.
Bien sûr on est blasé de tout, bien sûr on ne s’étonne plus de rien,
bien sûr ça n’est pas grand chose, qu’une photo aujourd’hui, quoi demain ?
Bien sûr je continuerai à être libre, bien sûr qu’on galère tous à faire nos courses, bien sûr qu’il y
a toujours plus grave, bien sûr, bien sûr...
Mais les symboles sont là pour stigmatiser très souvent des maux bien plus profonds, et les
choses sans grande importance à première vue cachent souvent des forêts qui le jour où elles
prennent feux font bien plus de dégâts que la liberté.
Damien Saez
Voici le clip de la chanson, on peut y voir la souffrance et l'exploitation humaine et animale mêlées :
Lors du Salon Bio, LEST a tenu une conférence le samedi 10 avril 2010.
Normalement le professeur Claude Reiss d'Antidote-Europe et International Campaigns devaient assurer une conférence intitulée "Pourquoi et comment abolir l'expérimentation animale". Malheureusement, le professeur a du se désister en raison de l'important déplacement qu'induisait la conférence.
C'est pourquoi, nous avons assuré la conférence nous-même.
Nous tenons à remercier ces deux associations pour leur soutien et les documents qu'elles nous ont fournis.
Voici plusieurs vidéos de la conférence, néanmoins il manque le premier quart d'heure de notre intervention en raison d'un problème technique.
Page :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Haut de la page
Accueil - Administration du site
Remerciements : Servhome - Le Site du Zéro