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Les news de l'association

[News] : L'UNICEF-France et la promotion de la corrida auprès des enfants

Ecrit le : 10/11/2010

A l'échelon international, l'UNICEF, l'United Nations of International Children's Emergency Fund (Fonds des Nations unies pour l’enfance), est l'une des grandes agences de l'ONU. Né en 1946, il a pour vocation d'assurer à chaque enfant, santé, éducation, égalité et protection. Un programme auquel chacun ne peut qu'adhérer.

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L'UNICEF est représenté par des Comités nationaux dans 191 pays, dont bien entendu la France.
A l'échelon de la planète, en France, le sort des enfants est sans doute l'un des moins problématiques, même si de légitimes associations exercent une pertinente vigilance.

Mais qu'en est-il du Comité français de l'UNICEF ?
A défaut d'exercer une action concrète envers les enfants de France, ce comité a apparemment décidé de considérer l'UNICEF comme l'Union Nationale pour l'Intégration dans la Corrida des Enfants Français. Oui, vous avez bien lu, le comité français soutient explicitement la corrida, et le prosélytisme du mundillo, le petit monde de la corrida, envers les enfants.

Déjà, l'UNICEF-France s'était allié à l'Association des Maires de France pour déclarer en 2006 Villes Amies des Enfants Nîmes (avec son école taurine sa féria des enfants), et ses graines de toreros) et Arles (avec son école taurines, sa féria de los ninos, et son passeport pour les arènes.
Ceci était déjà contestable, car on peut s'inquiéter de la culture taurine, qui érige explicitement le matador en modèle identificatoire pour les jeunes, qui glorifie les enfants tueurs de veaux, et qui entraîne donc les enfants à une forme de violence très crue, réelle et non fictive comme beaucoup d'autres. Cette question avait été l'un des points centraux soulevés lors du groupe « Corrida et jeux taurins » des Rencontres Animal & Société, séries de réunions sur la place de l'animal dans la société, organisées par le gouvernement français en 2008.

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Mais l'UNICEF-France va plus loin : il tient un stand chaque année à la Féria des Enfants, manifestation qui, sous couvert de motif écologiques et ludiques, accompagne en mai la Féria de la Pentecôte de Nîmes. En mai 2009, André Viard, le président de l'Observatoire National des Cultures Taurines, le lobby tauromachique français, écrivait sans ambages : « Il s’agit d’éveiller les plus jeunes à nos traditions pour les aimer, les défendre et plus tard les transmettre. [...] Aussi pas de Féria des enfants sans des arènes installées pour l’occasion animées par le Centre de Tauromachie Nîmois [...] A noter la participation très active de L’UNICEF ». Le Centre de Tauromachie Nîmois est l'école taurine de Nîmes, qui reçoit des enfants sans limite inférieure d'âge pour leur apprendre à devenir toreros.

En mai 2010, pas moins de 66 taureaux (11 corridas de 6 taureaux) ont été suppliciés durant les 6 jours de la Féria de la Pentecôte à Nîmes. Bien entendu, l'accès des futurs « clients » y était favorisé grâce à des entrées gratuites pour les moins de 6 ans. Et l'UNICEF était encore présent à la Féria des Enfants, qui plus est avec référence au 20ème anniversaire de la signature de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

L'objet de l'UNICEF est pourtant l'intérêt de l'enfant, et beaucoup considèrent, dans nos sociétés actuelles, que le spectacle de la souffrance infligée gratuitement à un animal est difficilement compatible avec cet intérêt.
Rappelons le premier alinéa de l'article 19 de la CIDE :
« Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales »

Il est inutile de rappeler que les corridas consistent à blesser de façon codifiée des taureaux à l'aide de divers instruments de métal, durant vingt minutes pour chaque animal, jusqu'à leur mort. Si elles sont tolérées dans 11 départements du sud de la France, elles sont sanctionnées sur les neuf-dixièmes du territoire par le code pénal en tant que « sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux ». Les trois-quarts des Français y sont défavorables, et les deux-tiers des Français, y compris dans les régions concernées, souhaitent leur interdiction pure et simple sur l'ensemble du territoire français. Une proposition de loi co-signée par plus de 60 députés demande leur abolition.

Mais cette bénédiction de l'UNICEF-France est d'autant plus choquante que nombreux sont ceux qui s'inquiètent des possibles répercussions du spectacle de la corrida sur les hommes, et plus particulièrement sur les enfants.

Ces vingt dernières années, une masse croissante de travaux notamment anglophones, est venue documenter le lien entre la violence envers les animaux et la violence envers les humains. Certaines études font état plus particulièrement des conséquences chez les enfants ayant assisté à des maltraitances animales, soit en termes subjectifs (bouleversement affectif), soit en termes comportementaux (reproduction de mauvais traitements envers des animaux, mais également envers des humains). Le facteur « culturel » ne saurait à lui seul immuniser les enfants spectateurs, surtout lorsqu'il s'agit d'un fait culturel aussi largement contesté que la corrida. En ce qui concerne le bouleversement affectif, cet effet est documenté par des témoignages de personnes ayant été profondément choquées par le spectacle de la corrida alors qu'elles étaient mineures. Une vingtaine de témoignages écrits nominatifs avaient ainsi été présentés lors des Rencontres Animal & Société de 2008.

En France les mineurs sont protégés des spectacles violents : signalétique obligatoire définie par le CSA, règlementation de l'accès aux salles de cinéma, art. 227-24 du Code pénal punissant tout « message à caractère violent » lorsqu'il est « susceptible d'être vu ou perçu par un mineur. » Ainsi, en toute logique, au-delà de la dérogation territoriale, l'accès des arènes devrait être interdit aux mineurs.

Une proposition de loi spécifique, visant à interdire l'accès aux courses de taureaux aux mineurs de quinze ans, a été déposée en septembre 2007 par trois députés, rejoints par d'autres. Et une vingtaine de parlementaires de diverses couleurs ont sous l'actuelle législature posé des questions écrites au Ministère de l'Intérieur ou de la Justice, pour soulever le problème de l'accès aux arènes des moins de 15 ou 16 ans.

A l'occasion du débat parlementaire qui a abouti à la suppression des corridas en Catalogne espagnole en juillet dernier, une lettre attirant l'attention des députés catalans sur cet aspect avait été co-signée par 275 professionnels et universitaires de plusieurs pays, dans les domaines des sciences sociales, humaines, médicales et juridiques. On peut en consulter la liste

Enfin, en France, un collectif de 75 psychiatres et psychologues demande que les moins de seize ans n'aient plus accès aux corridas.

Cet engagement de l'UNICEF-France pourrait être une simple initiative locale de l' l'antenne du Gard . Mais il y a déjà plusieurs années que la commission Protection de la Jeunesse de la Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas a alerté en vain la direction nationale. Et des professionnels des deux collectifs ci-dessus ont sollicité ces deux dernières années des explications, par courriers et par demandes de rendez-vous, au président d'UNICEF-France Jacques Hintzy, et à son Directeur général, Gérard Bocquenet. Sans jamais obtenir de réponse.

Décidément, la France donne parfois une image d'elle peu reluisante.
Qu'en penseraient les instances internationales de l'UNICEF à New York ou à Genève ?...

Par Jean-Paul Richier

L'UNICEF sur la sellette

L'unicef-france et la promotion de la corrida aupres des enfants

[News] : Communiqué de presse Réseau Sortir du Nucléaire

Ecrit le : 12/10/2010


Enlèvement au Niger : le vrai coût du nucléaire



L'uranium qui alimente les centrales nucléaires provient de quelques pays du sud. Loin de profiter de ce minerai, les peuples qui habitent les régions concernées sont victimes du néocolonialisme. Leur environnement est gravement pollué par l'extraction minière, qui empoisonne l'eau, le sol et l'air. Les mineurs et les populations locales sont malades de la radioactivité. Le Réseau "Sortir du nucléaire" est solidaire de leurs luttes contre les multinationales minières, comme AREVA.


Durant l'été 2010, les représentants des peuples vivant sur des terres uranifères ont rédigé un manifeste de protestation : “Territoires sacrés, peuples empoisonnés”.


Otages du Niger : le vrai prix de l'électricité nucléaire


Communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire" du 21 septembre 2010

Depuis le 16 septembre, aucune nouvelle des salariés enlevés au Niger. On parle d’AQMI, d’Al Quaïda, mais pas un mot sur les revendications des habitants du désert. Jamais n'est évoqué le contexte géographique, économique et humain d'une région qui produit l'uranium utilisé dans le tiers des centrales nucléaires françaises.

Les ressources mondiales en uranium sont limitées, réparties entre une dizaine de pays, dont le Niger, l'un des pays les plus pauvres du monde. Selon l’ONU et la FAO, 47% des Nigériens sont en situation d’insécurité alimentaire (dont 86% des agriculteurs).

Cet uranium profite à AREVA, mais il nuit aux Nigériens : en quelques années, deux mines d’uranium et 130 permis de recherche minière ont spolié les habitants et les terres agro-pastorales voisines. À cause de l'extraction de l'uranium, on assiste à une destruction de la flore et la faune, à une contamination de l’air par les poussières et les gaz radioactifs, et à une très importante contamination de l’eau, accompagnée de l’épuisement de deux grandes nappes fossiles, à hauteur de 70% de leurs réserves. Les mineurs nigériens travaillent dans des conditions épouvantables pour leur santé. La population locale est malade de la radioactivité. Voilà le vrai prix de l'électricité nucléaire, payé ici par les seuls Nigériens.

La facilité avec laquelle s'est opéré l'enlèvement des salariés d'AREVA et de Vinci pose de nombreuses questions... La France envoie sur place une importante assistance militaire, alors que d'autres enlèvements dans la région, sans liens avec AREVA, avaient laissé le gouvernement français quasiment indifférent.

Cet événement dramatique, qui plonge des familles dans l’angoisse, doit aussi nous rappeler la dépendance énergétique de la France. La production d'EDF SA nécessite de l'uranium en provenance de pays instables et dangereux comme le Niger. Cet épisode met en lumière le néocolonialisme français, cette "Françafrique" qui génère de nouveaux conflits, pille les ressources naturelles, détruit l'environnement, met en péril les populations autochtones, mais aussi les employés d’entreprises comme AREVA ou Vinci.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à la France de prendre en compte la crise humanitaire et écologique liée aux mines d'uranium, au Niger et ailleurs. S'il fallait répercuter le coût de cette crise sur le prix du Kilowattheure, ce serait la fin du mythe de l'électricité nucléaire "bon marché". L'avenir n'est pas au nucléaire, mais aux économies d'énergie et aux énergies renouvelables.

Contact presse : Jean-Pierre Minne, 06 71 07 24 47

[News] : J'accepte - le contrat tacite des gens qui dorment

Ecrit le : 23/07/2010

Ce texte inspiré a été envoyé par une personne anonyme à la radio "Ici et Maintenant" le 11 Septembre 2003.

Plus d'info sur le site de syti.net

Voici la vidéo



Qu'en pensez-vous?

[News] : Communiqué de presse d'Antidote-Europe

Ecrit le : 18/07/2010

Perpignan, 6 juillet 2010



Le bisphénol A : la montagne accouche d’un moucheron


Le comité scientifique d’Antidote Europe critique une mesure très insuffisante pour protéger notre santé. En effet, les députés ont approuvé (24 mars 2010) la proposition de loi votée par le Sénat d’interdiction du Bisphénol A (BPA)… dans les biberons ! Ainsi, cette substance est à présent officiellement reconnue pour ses effets négatifs très graves sur notre santé (cancers, diabètes, infertilité, problèmes cardiaques…). C’est bien, c’est un premier pas vers son interdiction dans les contenants alimentaires, demandé notamment par le député Gérard Bapt, mais c’est strictement ridicule, car cette loi protège, pendant quelques mois de leur vie, une minuscule poignée (moins d’un millième) des Français.

Quel bénéfice en effet pour les bébés qui sont nourris par leur mère imprégnée de BPA, pour ceux à naître, pour les enfants qui ne sont plus nourrissons, pour les mamans, enceintes ou pas, les papas, les dizaines de millions de Français exposés journellement et massivement au perturbateur endocrinien qu’est le BPA dans leur alimentation ? Le Danemark a déjà interdit la vente tout emballage alimentaire contenant le BPA pour les enfants de moins de trois ans.

Antidote Europe a évalué par toxicogénomique la toxicité du BPA et de ses métabolites sur des cellules humaines il y a 6 ans déjà. Les résultats montrent que le BPA :

* dérégule des gènes impliqués dans l’embryogénèse, en particulier la morphogénèse du cerveau immature, le guidage des axones et des cellules gliales, pouvant conduire à l’autisme ;
* dérégule des gènes impliqués dans la neurotoxicité, le désordre panique, les neurodégénérescences, les maladies autoimmunes ;
* dérégule des gènes impliqués dans la cancérogénèse hormono-dépendante (sein, prostate…) et la résistance à la chimiothérapie ;
* affaiblit la résistance aux radicaux libres, ce qui peut induire des dommages au système nerveux central, la fragilisation du système immunitaire, le développement d’anémies ;
* diminue la fertilité ;
* induit des maladies autoimmunes (sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, diabète de type 1, maladie de Crohn…) et conformationnelles (Alzheimer, Parkinson, diabète de type 2…).

La toxicogénomique a montré aussi que le BPA agit sur les mêmes cibles génétiques que le 17-béta-estradiol, souvent avec une activité encore supérieure, et que son action est synergique avec celles d’autres proliférateurs endocriniens environnementaux (phtalates, pesticides…). La perturbation endocrinienne notamment pourrait donc se manifester suite à la présence simultanée de ces substances, à des doses individuelles difficilement détectables ou simplement indétectables. Antidote Europe a informé de ces résultats l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et son homologue européenne EFSA, qui cependant n’en avaient jusqu’ici tenu aucun compte. Ces données, obtenues sur des cellules humaines, sont évidemment valables pour l’homme, contrairement aux données obtenues sur de prétendus « modèles » animaux, qui sont une fiction puisqu’on peut, selon l’espèce animale choisie et le protocole expérimental, leur faire dire n’importe quoi et son contraire…

Pour en savoir plus :
http://www.antidote-europe.org
http://www.danger-bisphenol.com

[News] : DEFENSANIMAL : Ni taureaux dans les arènes ni vaches dans les assiettes

Ecrit le : 07/06/2010

Nous vous donnons la primeur d'une belle action menée en Espagne intitulée :
Ni taureaux dans les arènes ni vaches dans les assiettes.

DIAPORAMA de l'action ici.

Des activistes de http://www.defensanimal.org se sont réunis sur la place de la Puerta del Sol à Madrid afin de demander l'abolition des corridas et des abattoirs au nom du droit à vivre des animaux. Ces actions sont toujours non-violente conforme à l'éthique et à la philosophie végane.

Leur message était clair :
ABOLITION DES ABATTOIRES
FAIT TOI VEGAN

ABOLITION DES CORRIDAS
FAIT TOI VEGAN

D'après la journaliste qui commente l'interview réalisée par la télévision, la sensibilisation a été bien perçue par le public, même si celui-ci est composé pour la plupart, d'omnivores. Les passants ont déclaré que les activistes avaient raison de mener ces actions afin de défendre les droits des animaux et certains ont précisé qu'ils souhaiteraient ne plus utiliser les animaux. Luis Perez explique que la majorité des gens ne sont pas préparés culturellement à cesser d'utiliser et de consommer des animaux et qu'il est important d'informer les gens que tuer un animal est moralement injustifiable.
La journaliste conclue que certains pourront, comme les activistes de DEFENSANIMAL, pratiquer le veganisme tous les jours afin de respecter les animaux.
Voici la vidéo : sur le site de DEFENSANIMAL


Remarque : les espagnols n'ont pas peur d'utiliser le mot VEGANISME comme aboutissement de chaque action en faveur des animaux
De plus ils organisent régulièrement des conférences-débats au sein de diverses universités afin de parler du veganisme, de l'abolition vs bien être.
Voici une conférence à l'école des beaux Arts et des actions pro-alimentation vegane


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