Le mercredi 28 Octobre, LEST relaiera le World Vegan Day (Journée Mondiale du Véganisme). Cette action qui est un hommage à la création de la Vegan Society en 1944, sera l'occasion de faire découvrir le mode de vie et la philosophie végans. Nous ferons découvrir au public l'alimentation et la gastronomie véganes.
Nous distribuerons des tracts et mettrons à disposition des recettes et des brochures, de plus, une dégustations de produits végans sera offerte sur le stand.
L'action se déroulera dès 15H, Place du 8 Septembre.
Pour plus d'informations :
=> World Vegan Day 2009
=> Paris Vegan Day
=> http://www.gentlegourmetbandb.com : des chambres d'hôtes à Paris 100% véganes et biologiques (il faut descendre dans le site pour la version française)
Lait, mensonges et propagande
Thierry Souccar
Éditions Thierry Souccar, 2007
224 pages
Synopsis
Après le succès de Santé, mensonges et propagande, qui s'attaquait aux conseils nutritionnels devenus vérités premières, Thierry Souccar jette un nouveau pavé dans la mare de l'industrie agro-alimentaire et de la nutrition « officielle ». Avec ce document, il s'en prend à l'un des plus gros segments du marché de l'agro-alimentaire : les produits laitiers. Il expose les dessous d'un succès marketing sans précédent et montre, études à l'appui, que les arguments des industriels et des nutritionnistes pour nous faire consommer plus de laitages sont mensongers : « Les laitages préviennent l'ostéoporose. » Faux; « Nos os ont besoin d'un maximum de calcium. » Faux; « On est plus mince quand on boit du lait. » Faux; « Il n'y a aucun risque de cancer avec les laitages. » Faux; « Les buveurs de lait ont moins de diabète. » Faux. Au contraire, au niveau auxquels ils sont officiellement conseillés – 3 à 4 par jour - les laitages peuvent favoriser maladies cardiovasculaires, diabète, cancer de la prostate... Puisé aux sources scientifiques les plus récentes, ce livre propose une alternative nutritionnelle, la seule aujourd'hui capable de prévenir l'ostéoporose et les maladies de civilisation. Sans se bourrer de laitages !
Commentaire
Pour plusieurs d'entre nous, un verre de lait a longtemps symbolisé l'aliment le plus nourrissant et le plus sain qui soit. Et si les campagnes de promotion du lait n'ont pas toujours été aussi séduisantes qu'aujourd'hui, nos mères y ont cru dur comme calcium — ce calcium qui allait nous faire grandir. Avec raison : c'est dans les pays où l'on consomme le plus de lait (de vache, généralement) que l'on est le plus grand. Il faut pourtant reconnaître qu'une grande taille n'entraîne pas une meilleure santé...
Il existe plusieurs autres « évidences » que nous avons peut-être négligé de remettre en question... Comme celles voulant que les produits laitiers constituent la meilleure source de calcium pour tout le monde, ou la meilleure façon de prévenir l'ostéoporose, ou que le lait est nécessairement bon pour la santé. Il y a bien eu quelques esprits critiques — naturopathes et végétariens stricts, par exemple — qui ont osé questionner le culte du lait, mais on ne les a guère écoutés jusqu'à l'arrivée de données scientifiques.
Thierry Souccar, prolifique journaliste scientifique et éditeur, rattaché notamment à l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur, a décidé de faire le tour de ces données, qu'il rassemble et commente ici. L'information dont il fait état est assez largement disponible — sur PasseportSanté.net notamment — et plusieurs autorités en santé publique ont déjà révisé à la baisse leurs recommandations concernant la consommation de produits laitiers, mais il semble que le poids de la tradition ainsi que le marketing émanant des producteurs laitiers nous entretiennent encore dans une perception erronée. Il faut savoir comment.
Car non seulement les produits laitiers ne remplissent pas les promesses qu'on leur attribue, mais à trois ou quatre portions quotidiennes, ils présentent même des risques de plusieurs graves maladies chroniques et de certains cancers. Évidemment, on nage ici en pleine controverse, car tous les scientifiques n'interprètent pas les résultats de recherche de la même manière. Mais si vous voulez connaître une opinion « prudente » sur le lait — ainsi que quelques hypothèses nouvelles et des solutions de rechange —, l'ouvrage de Thierry Souccar est fort éloquent, d'autant que son écriture fluide et dynamique en facilite grandement la lecture pour les gens qui n'ont pas suivi d'études de biochimie.
Tout au long de cette passionnante enquête, l'auteur appelle en renfort quelques sommités, comme le Dr Walter Willett de l'Université Harvard, expert en nutrition des plus respectés, qui avance ceci : « Dans l'état actuel des connaissances, il est irresponsable de faire la promotion des produits laitiers ». Un autre brillant esprit de Harvard, le Dr Mark Hegsted, se permet même d'ajouter de l'humour au débat lacté : « Croire que l'ostéoporose est attribuable à un manque de calcium, c'est croire que les infections sont attribuables à un manque de pénicilline. »
Lucie Dumoulin
Extrait
Les os des Suédoises
C'est en Suède, en Norvège, aux États-Unis, en Allemagne, en Irlande, au Royaume-Uni, en Finlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande que l'on consomme le plus de lait par personne et par an. C'est aussi dans ces pays que le nombre annuel de fractures du col du fémur (pour un âge donné) est le plus élevé. Les Suédois détiennent deux records mondiaux : celui de la consommation de laitages et celui des fractures du col du fémur.
Les Australiens, les Néo-Zélandais, les Américains avalent trois fois plus de lait que les Japonais. L'incidence de fracture du col du fémur est, dans ces pays, deux fois et demie à trois fois plus élevée qu'au Japon. Aux États-Unis, l'ostéoporose ne touche pas toute la population de manière uniforme. Les Mexicains-Américains et les Afro-Américains, qui consomment moins de laitages que les Blancs, ont deux fois moins de fractures du col du fémur.
En Chine continentale où, malgré l'offensive de l'agrobusiness laitier, on consomme encore très peu de lait (autour de 10 kg par personne et par an), la fréquence des fractures du col du fémur est l'une des plus faibles au monde, 5 à 6 fois plus basse qu'aux États-Unis où chaque Américain avale plus de 250 kg de lait par an. Au Togo, l'ostéoporose est extrêmement rare : on y consomme annuellement moins de 10 kg de lait par personne.[...] Pour résumer, ces études de populations nous transmettent un message clair et simple : moins on consomme de lait et de protéines animales, plus on a des os en bonne santé.
Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar, Éditions Thierry Souccar, France, 2007, pages 71-72.
Le lait tue et contribue à l'exploitation des animaux :
=>LAITS VEGETAUX
=>Vaches laitières : le martyre des mères non-humaines
=>Le lait de vache, parfait pour...le veau !
=>L'impérialisme de l'industrie laitière
=>Vaches et monstruosités de l’industrie laitière - The Guardian
=>Lobby laitier
Nous transmettons :
Bienvenue aux
"Prix Pinocchio du développement durable !"
Le concept de développement durable, comme «mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs», fait désormais partie du langage courant grâce à l'engouement nouveau pour la protection de l'environnement, la défense des droits humains et une plus grande solidarité internationale.
Mais de nombreux acteurs, dont certaines entreprises françaises figurant parfois parmi les plus puissantes au monde, l'ont malheureusement récupéré à des fins purement cosmétiques. Un discours engagé sur le développement durable est ainsi souvent utilisé pour masquer les impacts réels de leurs activités, tout en améliorant leur image auprès des clients et actionnaires.
En 2008, plus personne ou presque ne conteste l'urgence environnementale et sociale au niveau planétaire. Mais les entreprises, acteurs économiques de poids, ont fait trop peu de progrès en termes de responsabilité sociale et environnementale. Il est nécessaire de mettre fin au double-discours. Qui ment ? Qui n'a de vert que la couverture de son rapport de développement durable ?
Aidez-nous à relancer le débat public pour que les entreprises assument leurs responsabilités !
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Le samedi 26 septembre 2009, nous avons tenu un stand contre la chasse au centre-ville de Besançon.
Le public a été très réceptif à nos panneaux informatifs et à nos affiches. Une brochure-argumentaire du Rassemblement Antichasse a été également très consultée sur notre stand. La plupart des gens pensent que la chasse est cruelle et immorale, mais peu sont au courant des lâchés d'animaux, des moyens utilisées et des accidents de chasse.
La présidente du refuge de la Société Protectrice des Animaux de Besançon, a envoyé une lettre à la Cour des comptes, suite à la publication du rapport qui épingle la SPA pour "dysfonctionnement".
Vous pouvez la diffuser ou vous en inspirer pour faire savoir que les scandales de Paris ne sont pas ceux des refuges de la Confédération Nationale des SPA de France.
Le rapport est également accessible sur le site de la Cour des Comptes.
Voici la lettre :
Lettre ouverte à Monsieur Philippe SEGUIN, Premier Président de la Cour des Comptes
La Cour des Comptes vient de rendre public un rapport intitulé « La Société protectrice des animaux » qui a été largement commenté dans tous les médias et a soulevé un tollé parmi les responsables des associations de province. Je voudrais par la présente, vous faire partager notre émoi et notre abattement de voir une fois de plus nos efforts anéantis par une mise en cause indifférenciée de toutes les SPA.
La SPA de Besançon et de Franche-Comté est une des 250 « sociétés de protection animale » qui existent en France. Elle a été créée en 1937 et reconnue d’utilité publique en 1968. Elle gère un refuge pour animaux de compagnie, situé à Chalezeule, une commune périphérique de Besançon et a toujours été indépendante juridiquement et financièrement de la SPA dont le siège est à Paris. J’en suis la présidente bénévole depuis 26 ans.
Vous n’ignorez sans doute pas, que l’appellation « société protectrice des animaux » n’a jamais été protégée et que quiconque souhaitant s’investir dans la protection animale peut créer encore maintenant, en toute légalité, une association portant ce nom. Depuis la création de la SPA de Paris en 1845, la plupart des grandes villes ont accueilli leur SPA pour donner suite localement à la loi Grammont, qui posait les premiers jalons de la lutte contre la brutalité publique envers les animaux.
Comme le rapport l’indique dans la synthèse initiale : « La SPA n’est pas la seule association à agir pour la protection animale (elle gère 58 refuges sur plus de 350 en France), même si elle est la plus ancienne et la plus connue. »
Il est indiqué plus loin : « Association unitaire, la SPA est organisée au niveau local en 58 « filiales », communément dénommées délégations, qui n’ont pas la personnalité morale. »
Nous sommes surpris de constater qu’un rapport officiel dûment documenté, ne précise pas que seule la SPA dont le siège est à Paris est concernée par le contrôle de la Cour des Comptes. Il n’est à aucun moment fait état de l’existence de 250 SPA indépendantes, réunies dans la Confédération des SPA de France. Cet amalgame nous est fortement préjudiciable et s’ajoute aux déboires dont nous sommes victimes, du fait des actions douteuses de l’association parisienne.
L’action pernicieuse de la SPA de Paris
La SPA de Paris a toujours écrasé les SPA de province de son poids. Dans sa communication elle ne précise jamais si la SPA locale lui est affiliée ou non. Au contraire, elle tient à se présenter sous le vocable de « SPA nationale » » afin de faire croire que l’argent qui lui est destiné sera redistribué équitablement. Il suffit de développer trois exemples :
La recherche d’adhésions nouvelles
De 2003 à 2008, la SPA de Paris a fortement développé ses campagnes d’adhésion, notamment en achetant des fichiers d’abonnés à des parutions destinées aux personnes âgées, ce qui lui a permis de passer en 5 ans de 37 650 à 78226 adhérents.
Cela s’est fait bien entendu, au détriment des SPA locales qui ne peuvent lutter à armes égales car elle ne peuvent pas investir autant d’argent pour les envois en nombre. Les destinataires reçoivent un courrier soigneusement étudié pour faire croire à UNE SPA centralisée et généreuse envers tous les refuges de France. En drainant ainsi les adhésions, Paris réduit d’autant les réponses aux sollicitations locales. Il nous est fréquemment arrivé de recevoir la réponse suivante à une demande de cotisation : « Mais, j’ai déjà envoyé mon chèque à Paris ! »
Les collectes de dons
Régulièrement, la SPA de Paris embauche un réseau de vendeurs qui se déploient partout, de préférence dans les villes qui ont un refuge. Il y eut des opérations brioches, il y a depuis 2007 des opérations peluches. Les démarcheurs sollicitent les petits commerces, boulangeries, coiffeurs, pour leur placer un présentoir garni de petites peluches vendues au profit de « la SPA » avec la caution de Jean-Pierre Foucault ! La propre belle-fille du trésorier de la SPA de Besançon s’est fait démarcher. Elle n’a pas manqué de demander au représentant si l’argent allait bien au refuge de Chalezeule. On lui a assuré que oui, évidemment. Cela ajoute à la confusion des acheteurs qui pensent que les fonds ainsi recueillis reviennent à leur SPA locale.
La chasse aux legs
Les legs totalisent à eux seuls plus de 80% des ressources collectées par la SPA de Paris et ont augmenté de 15% depuis 5 ans. Il faut dire que l’association parisienne utilise des moyens considérables pour être destinataire des legs universels ou particuliers. Les notaires reçoivent très régulièrement des tracts, des présentoirs, des courriers, qui les incitent à orienter les légataires vers l’association parisienne. Ainsi tout legs destiné à « la SPA » part à Paris, même si le défunt était adhérent à la SPA locale. Pire : des notaires se rapprochent de Paris, même si le testament précise une adresse. La Cour des Comptes a-t-elle pu vérifier si certains legs destinés à une association de protection animale indépendante n’auraient pas été encaissés par Paris sans être reversés ?
L’an dernier, une adhérente de la SPA de Besançon me fait part de sa colère : nous aurions refusé le legs fait par sa cousine ! Renseignements pris auprès du notaire, le legs avait bien été envoyé à Paris qui l’avait refusé sans donner d’explications. En fait le testament précisait que l’argent était destiné aux SPA du Doubs et de la Haute-Saône. Or, Paris n’a aucune filiale dans ces deux départements, mais elle s’est bien gardée de dire qu’il fallait s’adresser notamment à la SPA de Besançon et de Franche-Comté. Le notaire s’apprêtait donc à distribuer le legs aux héritiers de sang, contrairement aux intentions de la défunte.
Les conséquences du Rapport
Déjà victimes des pratiques douteuses de Paris, nous voilà mis dans le même sac par la Cour des Comptes et jetés en pâture aux médias. Il suffit de lire les commentaires des lecteurs des journaux pour se rendre compte de l’impact de ces révélations. La presse écrite peut en partie, atténuer le coup porté en ouvrant ses colonnes aux associations non concernées, comme l’Est Républicain vient de le faire, mais à la télévision le mal est fait. De plus Internet, relaie les révélations en les amplifiant et les forums regorgent de jugements catégoriques sur « la SPA ». Des notaires déconseillent actuellement aux personnes qui les interrogent, de léguer des biens aux animaux, compte tenu des malversations dont ils ont eu connaissance.
Alors que la SPA de Besançon est en permanence sur la corde raide, nous allons à nouveau être montrés du doigt de manière très injuste. Nos comptes sont vérifiés et publiés chaque année et nous sommes très inquiets sur les conséquences que cette nouvelle affaire peut avoir sur les donateurs. Déjà en 2002, nous avions constaté une baisse des dons et des legs. Qu’en sera-t-il aujourd’hui alors que nous sommes engagés dans une phase de reconstruction du refuge de Chalezeule ?
Que pouvons-nous faire si ce n’est, inlassablement, dire que les scandales de Paris ne sont pas les nôtres ? Comment lutter contre les moyens énormes de la SPA de Paris et la puissance d’impact d’un rapport officiel de la Cour des Comptes ?
Comment ne pas s’inquiéter quand, dans la synthèse des observations, la Cour préconise d’étudier la remise en cause du statut de reconnaissance d’utilité publique et des avantages fiscaux qui lui sont attachés ?
Les ministères de l’intérieur, de l’agriculture et de la jeunesse, directement concernés, ne seront-ils pas tentés de nous mettre encore dans le même sac ?
Le jour où nous serons privés de ressources, qui prendra en charge les animaux ? Des entreprises commerciales ?
Il va sans dire que nous apprécierions que la Cour des Comptes publie un communiqué de presse visant à rappeler clairement que toutes les SPA ne sont pas visées et ajoute un addendum à son rapport, de façon à réduire le préjudice causé.
Je vous précise qu’une copie de la présente lettre sera adressée aux députés et sénateurs de Franche-Comté, aux présidents des Conseils Généraux, au Maire de Besançon, aux médias locaux, aux adhérents de la SPA de Besançon, à la Confédération des SPA de France et à toute personne intéressée.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Président, l’expression de ma haute considération.
La Présidente,
F.DODANE
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